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Enseignement supérieur : Vers un resserrement de la carte universitaire ?

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Marie-Odile-Attanasso

Après la polémique relative à la confection d’une nouvelle carte universitaire, le gouvernement pourrait reconsidérer la réforme dans les tout prochains jours. Si entre temps, il était question de regrouper autour des universités d’Abomey-Calavi (Uac), les centres universitaires de création récente à savoir l’Université de Parakou (Up), de Porto-Novo, de Lokossa, de Kétou, d’Abomey et de Natitingou, il s’agira désormais de resserrer simplement la carte universitaire au niveau du public et de procéder à la fermeture de certaines universités privées. « Nous allons vers un resserrement de la carte universitaire au niveau du public », aurait confié la ministre Marie-Odile Atanasso qui souligne que « le nombre d’universités publiques sera réduit de manière à ce que les ressources humaines soient utilisées de manière efficace afin que les universités puissent former des intellectuels de qualité ». De sources concordantes, les nouvelles universités seront réunies autour des deux anciennes à savoir l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) et l’Université de Parakou (UP).  Une réforme que n’approuve toujours pas le Syndicat autonome de la recherche et de l’enseignement supérieur (Synares). Ces universitaires s’opposent à la compression des universités du Bénin telle établie par la nouvelle carte universitaire.  Le Synares considère cette vision du gouvernement dans l’enseignement supérieur comme rétrograde, porteuse de graves conséquences non seulement pour les universités mais également pour les populations. L’érection de ces nouvelles universités vise, selon le syndicat, à solutionner la question de massification des effectifs des universités. Toute chose qui a permis de desserrer l’étau autour de l’Uac avec un élargissement des offres de formation de la communauté estudiantine. De même, une commission serait actuellement à pied d’œuvre pour déceler et procéder à la fermeture de ces universités privées non agréées au Bénin.  De toute façon, les jours à venir nous édifieront davantage sur ce dossier…

Aziz BADAROU


Suppression de la session de rattrapage à l’Uac : Les étudiants marchent sur le ministère demain

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universite abomey calavi

La réforme relative à la suppression de la session de rattrapage à la Faculté de lettres, arts et sciences humaines (Flash/Uac) continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive dans la cité universitaire.  Après le boycott de toutes les compositions prévues dans cette entité, la communauté estudiantine entend désormais recourir à l’autorité ministérielle pour se faire entendre. Ainsi, sous la houlette des organisations estudiantines à caractère syndical à savoir la Fneb, l’Uneb et l’Unseb, les étudiants projettent une marche de protestation sur le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ce mardi, 26 juillet 2016. Une décision prise à l'issue de l'Assemblée générale organisée vendredi dernier pour faire le point des différentes démarches menées dans l’optique de régler définitivement les problèmes d'ordre académique et social des étudiants. Ils entendent donc manifester pour exiger des autorités rectorales et décanales, l'organisation de la session de rattrapage pour les étudiants de la Flash ainsi que son intégration dans le règlement pédagogique de la faculté, le payement des allocations universitaires a tous les étudiants bénéficiant d'un secours ou bourse dans un bref délai, la bonne application du système LMD et la suppression des faux frais qui y sont liés, l'établissement d'un calendrier unique à l'UAC dès la prochaine rentrée, la nomination d'un nouvel agent comptable au COUS/AC, le prolongement du séjour des étudiants dans les résidences universitaires, la poursuite du service de restauration et du trafic jusqu'à la fin des activités académiques, le payement des bourses, secours et frais de mémoire sans délai, la démilitarisation immédiate du campus et l'ouverture des petits portails de l'UAC de 06h à 20h au moins tous les jours sans exception. Les manifestants promettent se vêtir de tout noir avec une banderole rouge à la tête.

A.B

Baccalauréat 2016/Session de remplacement : Les résultats annoncés pour cette semaine

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education

Du lundi 18 juillet au jeudi 21 juillet 2016, les candidats n’ayant pu composer les épreuves de la session unique du Baccalauréat 2016 pour cas de force majeure ou pour raison de santé, ont pris part à la session de remplacement dans les différents centres retenus à cet effet. Ceci, juste après la proclamation des résultats de la session unique. Déjà, des sources proches de l’Office du Baccalauréat annoncent les résultats de cette session des malades pour cette semaine soit au plus tard vendredi, 29 juillet 2016. Les candidats pourraient être donc fixés sur leur sort très bientôt. Notons que ces candidats ont été autorisés à composer après authentification des pièces nécessaires comportant l’avis d’un médecin chef traitant. La liste des candidats autorisés est disponible dans les divers centres de correction et de délibération, à l’office du baccalauréat et au CEG sainte Rita. Ils se sont munis de leur ancienne convocation et de leur pièce d’identité pour retirer la nouvelle convocation  Rappelons que les 30,14% candidats déclarés admissibles ont pris part, la semaine écoulée, aux épreuves sportives, orales et facultatives en vue de leur admission définitive à cet examen d’obtention du premier diplôme universitaire. Soulignons que sur les 115 322 candidats dont 37 916 filles qui étaient à l’assaut de cet examen dans 149 centres de composition, près de 70% de candidats n’ont pu tirer leur épingle du jeu.

A B

Marche de protestation sur la mairie de Porto-Novo : Les agents mécontents du receveur percepteur Hermann Adoto

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Hier lundi, 25 juillet 2016, les agents de la collectivité locale en fonction à la mairie de Porto-Novo ont, par une marche de protestation sur l’hôtel de ville, crié leur ras le bol face à certaines actions du receveur-percepteur d’Attakè Hermann Adoto dont le sens leur reste incompris.

De la motion de protestation lue par Francine Kété, porte-parole des agents de la collectivité locale de la mairie de Porto-Novo, réunis au sein  de la sous-section Synacol-Bénin, on retient que depuis peu, le maire de la ville de Porto-Novo Emmanuel Zossou et son conseil éprouvent depuis peu des difficultés dans l’exercice de leur fonction à cause du receveur-percepteur d’Attakè. Malgré les dispositions prises par le maire pour l’amélioration des conditions de travail des agents, le receveur Hermann Adoto, selon les agents, appose un frein par le refus de la mise en application de certaines décisions de l’autorité communale qui est l’ordonnateur du budget. La sous-section Synacol-Bénin reproche au receveur Hermann Adoto son indisponibilité pour aider le conseil municipal à réussir son quinquennat ; son irrégularité au poste du receveur percepteur ; son retard inquiétant observé dans le paiement des salaires et le fait que les mandats liés aux dépenses de souveraineté sont bloqués. Ainsi, à travers cette marche de protestation, les agents de la commune de Porto-Novo exigent : la levée immédiate de l’embargo mis par le receveur-percepteur sur tous les mandats émis dans le cadre des travaux d’assainissement et de développement de la ville ; le paiement sans délai des ristournes sur les recettes ; la libération des frais de carburant ; le paiement rapide de la prime de sevrage des agents retraités ; le paiement rapide de la prime de sevrage des agents retraités ; le paiement inconditionné des primes de sujétion du 1er trimestre de l’année 2015, et du 2ème trimestre de l’année 2016 ; le paiement des salaires au plus tard le 20 de chaque mois ; le départ sans délai de Hermann Adoto de la recette-perception d’Attakè.

Un ultimatum de 10 jours francs pour compter d’hier, lundi 25 juillet 2016, a été donné au receveur Hermann Adoto pour payer tous les mandats. Au cas où toutes les exigences ne seront pas satisfaites dans le délai indiqué, le receveur percepteur Hermann Adoto sera tenu seul responsable des déconvenues qui en découleraient selon le Synacol-Bénin.


Kola PAQUI (Br ouéné-Plateau)

Organe consultatif de la jeunesse : Thomas Singbo porté à la tête du Bureau exécutif

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L’Organe consultatif de la jeunesse (Ocj) a procédé au renouvellement de ses instances de gouvernance, samedi, 23 juillet 2016. C’était à la faveur d’une Assemblée générale élective qui s’est déroulée à l’hôtel Nuffir de Bohicon. Une élection qui a porté à la tête du Bureau exécutif de l’Organe, Thomas Singbo. Le nouveau Président de l’Ocj a pris fonction hier, lundi, 25 juillet 2016.

Après une étape du processus électoral qui a conduit à l’élection des membres des 95 Bureaux Communaux, l’Assemblée générale a permis d’élire les membres du Bureaux Exécutif National ainsi que les Coordonnateurs Départementaux. S’agissant de la course pour le contrôle du Bureau Exécutif National deux listes étaient en compétition : « Talent Plus » conduite par Thomas Singbo et « Jeunesse Capable » d’Ernest Tindo. Au terme d’un processus conduit démocratiquement par la Commission Electorale présidée par Mr Ibrahim Ofangobi, la liste « Talent Plus » a été élue par l’ensemble des délégués présents dans la salle. La liste a obtenue  110 voix sur 116 électeurs dont 3 abstentions. Notons que face au refus de la commission électorale de laisser rentrer, un individu présenté comme Huissier de Justice par la liste « Jeunesse Capable » car ne détenant aucune preuve de sa situation professionnelle, les candidats de la liste « Jeunesse Capable » se sont retirés de la salle avec 5 membres délégués. En effet, Ernest Tindo et ses pairs reprochaient à un membre de la liste « Talents plus » d’avoir fait usage du faux en usurpant du titre d’une Ong à laquelle, il n’appartiendrait pas. Une requête que n’a pu prouver  le camp adverse pour n’avoir pu mettre à la disposition de la commission électorale, des preuves tangibles, un document légal. Prenant service hier à la salle de Conférence de l'Ocj, le bureau entrant dirigé par SINGBO Thomas s’est donné pour vision de faire de cet organe régi par la loi N° 91-007 du 25 Février 1991 portant Charte de la Jeunesse en République du Bénin, une véritable plateforme d’interface et d’émergence de la jeunesse consciente, responsable et engagée pour le développement durable de la jeunesse. Après avoir reconnu la qualité et l’impact des  actions du bureau sortant, Thomas Singbo entend œuvrer à la pérennisation des acquis. "... Notre crédo est l’union de la jeunesse, l’épanouissement de tous et la  transparence au cœur des actions pour un Bénin qui gagne" fit-il savoir. Quant au Président sortant, Damien Owolabi, il a remercié ses collaborateurs pour les progrès réalisés avant la nouvelle équipe à œuvrer davantage pour rehausser l’image de l’institution. Une nouvelle page s'ouvre donc pour la jeunesse béninoise.

Aziz BADAROU

Baccalauréat 2016 : Voici les lauréats excellents et leurs mentions

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education

La Direction de l’Office du Baccalauréat (Dob) a rendu publiques des statistiques concernant la session de juin 2016 dudit examen. Retrouvez ci-dessous, les meilleurs lauréats par série, leurs mentions et leurs établissements de provenance.

mentions-1

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Recherche syndicale et lutte contre les violences basées sur le genre : La Cosi-Bénin met en service une bibliothèque et une ligne verte

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syndicalisme

La Confédération des syndicats Indépendants du Bénin (Cosi-Bénin), dans l’optique de renforcer et de faciliter la recherche syndicale de même que la lutte contre les violences basées sur le genre, a procédé, vendredi 22 juillet 2016, à la mise en service de deux entités. Il s’agit d’une bibliothèque et d’une ligne verte. C’était en présence de plusieurs responsables syndicaux dans l’enceinte de la Bourse du Travail.

Le Centre d’Accompagnement Psychologique et Juridique des femmes Victimes de violences (CAPJ) à travers une ligne verte (21 30 73 31) et la Bibliothèque de Recherche et de Formation Syndicale de la Cosi-Bénin sont désormais fonctionnels à la Bourse du travail. Ces outils devront contribuer au renforcement de la nouvelle dimension que prend la Cosi-Bénin dans le monde syndical. Pour Noël Chadaré, Secrétaire général de la Cosi-Bénin, ces deux entités s’inscrivent dans la droite ligne des ambitions et des options stratégiques de sa confédération. « Ces options stratégiques visent à faire de l’Organisation une confédération véritablement progressiste, au service des travailleurs et au service de la population béninoise toute entière », a-t-il expliqué. En mettant en place le CAPJ à travers la ligne verte, aux dires du SgChadaré, la Cosi-Bénin entend donner à la promotion de la femme sa place dans le développement. La bibliothèque, elle offre aux travailleurs un espace où ils pourront avoir accès aux ouvrages, textes de loi, rapports et conventions en lien avec la législation du travail sur le plan national et international. Le SgChadaré a ensuite exhorté les responsables appelés à gérer ces deux entités à en faire de véritables centres d’attraction. Des mots d’exhortation quisont bien tombés dans les oreilles de Philomène ZountchégbéEkpo, coordinatrice du CAPJ et Georges Azonmahou, responsable de la bibliothèque, tous deux conscients de la tâche qui leur est confiée.

A.B

Ministère de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche : Un mouvement de paralysie déclenché ce jour

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La Fédération du syndicat des travailleurs du Ministère de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche (Maep) a annoncé, vendredi 22 juillet dernier, à l’issue d’une Assemblée générale, un arrêt collectif  de travail de soixante-douze (72) heures pour compter du mardi 26 juillet 2016 à zéro heure au jeudi 28 juillet 2016 à minuit pour exiger entre autres : la relecture, dans un bref délais, du décret 98-201 du 11 mai 1998 portant statut particulier des corps des personnels du développement rural avec pour conséquence la revalorisation de la grille salariale ; l’organisation des concours professionnels pour certains corps (CDR, ATDR, etc.) exerçant au Maep et jusque-là oubliés ; l’instauration des primes de risques, d’intoxication alimentaire et de zones déshéritées à tous les agents du Maep ; le départ effectif et sans négociation à la retraite de certains cadres retraités toujours en poste. Les travailleurs rendent le gouvernement en général et en particulier le Ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche et le Ministre du travail, de la fonction publique et des affaires sociales et leurs collaborateurs responsables des déconvenues qui adviendraient de la non satisfaction diligente de leur revendications qu’ils estiment légitime.

A.B


Protestation contre la suppression de la session de rattrapage à l’Uac : La marche des étudiants réprimée, le préfet clarifie

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(Les Sg des centrales syndicales fustigent et menacent)
Tout de noir vêtus, les étudiants de l’Université d’Abomey-Calavi ont battu le macadam hier, mardi 26 juillet 2016, de la place de l’Etoile rouge à la Bourse du travail. Malheureusement, cette marche pacifique visant à protester contre la suppression de la seconde session à l’Uac a été réprimée par les forces de l’ordre pour non-respect d’itinéraire par les manifestants. Les secrétaires généraux des centrales syndicales ont apporté également leur soutien à la communauté estudiantine.

Décidée à l’unanimité à l’issue de l’Assemblée générale du vendredi dernier, la marche des étudiants contre la suppression de la session de rattrapage à la Faculté des lettres, arts et sciences humaines (Flash/Uac) n’a pu se dérouler de façon pacifique, comme annoncé. Initialement prévue pour se tenir du portail principal de l’Uac au Ministère de l’enseignement supérieur, la marche a connu, dans la soirée du lundi dernier, une modification d’itinéraire selon l’autorité préfectorale et quelques responsables étudiants. Le nouvel itinéraire retenu serait donc de la place de l’Etoile rouge à la Bourse du travail. Ainsi, les autorités ministérielles et préfectorales devraient se déplacer pour recevoir la motion des manifestants. Ce que firent le Directeur adjoint du cabinet du Mesrs et le préfet. Mais une fois à la Bourse du travail, certains responsables étudiants ont décidé de poursuivre la marche jusqu’au ministère. Ce que le Préfet Modeste Toboula n’a pas approuvé évoquant une raison de ligne rouge et de territoire. La raison fondamentale est que l'itinéraire choisi par les manifestants prenait en compte la zone résidentielle du président de la République. Face à l’entêtement des étudiants surexcités et qui ont franchi la ligne rouge interdite, l'ordre de répression fut donné. Le bilan provisoire de la manifestation fait état de plusieurs étudiants blessés et d'autres arrêtés puis relaxés quelques instants après  sous la menace des Sg des centrales syndicales.

« Nous avons autorisé la marche. Il était convenu que les bus du Cous les transportent du Campus à l’Etoile rouge pour le départ.Nous sommes là pour maintenir l’ordre et prévenir le désordre », a laissé entendre le préfet. Portables perdus, chaussures non retrouvées, motos abandonnées etc. C’était finalement la débandade !  Signalons que les étudiants ont reçu le soutien des Secrétaires généraux dont Pascal Todjinou, Noël Chadaré, Dieudonné Lokossou et Paul Issè Iko. Le Sg/Cgtb, Pascal Todjinou a fustigé l'entrée des policiers à la Bourse du travail tandis que Paul EssèIko a rassuré les étudiants du soutien de la Cstb. « L'arsenal que Talon a déplacé dépasse celui que nous avions vu sous Yayi. Le système LMD est le frère jumeau du nouveau programme », a-t-il déclaré. Quant aux étudiants, ils n’entendent pas démordre et annoncent déjà pour bientôt la paralysie générale des activités académiques à l’Uac.

Aziz BADAROU

Le ministre annonce un atelier national sur le LMD…

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Marie-Odile-Attanasso

Principale pomme de discorde, la non organisation d’un séminaire d’appropriation du système Licence-master-doctorat continue de faire l’objet de grincements de dents à l’Uac. Pourtant considérée comme  l'une des principales recommandations au sortir de la crise ayant secoué l'Université d'Abomey-Calavi (UAC) au cours de l'année 2015, la question relative à l’évaluation de l’approche Lmd semble être prise avec beaucoup de légèreté. Cependant, la ministre de l’enseignement supérieur, Marie-Odile Attanasso a annoncé pour bientôt l’organisation d’un atelier national dont la finalité sera de permettre aux différents acteurs de cerner et de s’approprier les contours du système. Mais quand précisément ? La question reste toute posée. Surtout qu’on sait que le régime défunt avait promis ledit séminaire pour octobre 2015 sans pouvoir tenir parole. De toute façon, au regard des faits, il importe de poursuivre la réflexion dans l’optique d’une application progressive et de manière inclusive des réformes proposées à l’Uac.

A.B

Porto-Novo célèbrera aussi 56 ans d’Indépendance du Bénin : « La fête aura lieu sur le boulevard du cinquantenaire », selon le maire

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emmanuel-zossou

Les manifestations officielles marquant la commémoration du 56ème anniversaire de l’accession de la République du Bénin à la souveraineté internationale auront lieu à Cotonou. Ainsi en a décidé le gouvernement de Patrice Talon à l’issue du conseil des ministres du 20 juillet 2016. Comment Porto-Novo a-t-elle accueilli la nouvelle ? Y-a-t-il de dispositions particulières prises pour faire vivre cette fête aux « Porto-Noviens » de la Capitale, ou se contenteront-ils de suivre l’événement depuis Cotonou, sur leur petit écran ? Eléments de réponses dans ce dossier.

C’est Porto-Novo, la Capitale du Bénin qui est constitutionnellement retenue pour abriter les manifestations officielles du 1er août. Mais visiblement, à chaque régime, sa politique. Soit c’est Cotonou, soit c’est dans les autres villes à l’intérieur du pays, et quelques rares fois à Porto-Novo. Avec le gouvernement de la Rupture, le même scénario semble recommencé. Pour le Maire de la ville de Porto-Novo, Emmanuel Zossou, au-delà du volet officiel et national, Porto-Novo se prépare pour célébrer à sa manière l’évènement. « Des dispositions sont en train d’être prises au niveau de la municipalité pour que dans la sobriété, dans la dignité, Porto-Novo puisse célébrer les 56 ans d’indépendance de notre pays. Tous les comités ont été mis en place. Nous avons travaillé avec l’autorité de tutelle, avec les hommes de la sécurité. Je crois que tout se passe bien et d’ici le samedi, nous allons sentir que quelque chose se passe » a-t-il ajouté. Pour ce qui est des abords des voies qui n’ont pas encore reçu de coup de peinture, le maire Emmanuel Zossou a fait savoir que la Mairie manque de moyens financiers. « Nous avons déjà du mal à payer les salaires, nous avons de sérieux problèmes financiers, des problèmes de mobilisations des ressources financières et cela fait que nous ne menons que des actions qu’on peut poser sans moyens financiers en ce qui concerne l’entretien des voies. Nous espérons que d’ici là on pourra avoir quelques moyens afin de faire le peu qu’on pourra faire. Par rapport à l’organisation pratique, il y aura un défilé militaire, les dispositions sont déjà prises. Il y aura la retraite au flambeau et le défilé civil. La fête aura lieu sur le boulevard du cinquantenaire après le dépôt de gerbe au monument aux morts à côté de l’Assemblée Nationale » a-t-il conclu.

Il faut noter qu’une campagne de salubrité se fera le samedi prochain dans toute la ville. Pour cela, le maire Emmanuel Zossou invite toute la population porto-novienne à y participer.

Kola PAQUI

Ambiance des festivités de l’Indépendance à Porto-Novo : Une Place de l’Indépendance qui n’en est plus une

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A quelques jours de la commémoration du 56èmeanniversaire de l’accession de la République du Bénin à la souveraineté internationale, la place de souvenir dénommée « Place de l’indépendance » au quartier Avakpa à Porto-Novo est dans un état de malpropreté qui ternit l’image d’une ville Capitale digne de ce nom.    

Un tour à cette place, et le constat est là. En effet, cette place qui constitue une partie de l’histoire politique du Bénin végète dans une insalubrité insoutenable. Sur les lieux, déchets solides et matières fécales rivalisent en cette veille de célébration de la fête nationale du pays. N’eut été la foire commerciale de l’intégration africaine dénommée « Houétanou » qui avait occupé une partie de cette place, tout était envahit par les mauvaises herbes.  Approché, le maire de la ville de Porto-Novo, Emmanuel Zossou a fait savoir que cet espace est objet d’un litige et le dossier serait pendant devant la justice béninoise.  C’est ce qui explique le fait que la Mairie ne pense pas faire des investissements là. La place de l’indépendance est donc laissée à son sort. Elle ne vivra donc pas cette première commémoration de l’accession de la République du Bénin à la souveraineté internationale,sous le régime de la Rupture du Président Patrice Talon. Ainsi,la place de l’indépendance ne recevra visiblement aucun coup de balai et n’abritera non plus de manifestations officielles.

Du côté du boulevard du cinquantenaire

Pour ce qui est du boulevard du cinquantenaire, à quelques heures du 1er août, rien ne présage que la fête aura lieu à cet endroit précis de la ville. Autrement dit, cette place n’a pas encore fait sa toilette contrairement à ce qui se fait de l’autre côté de l’Assemblée nationale où  l’esplanade qui abrite le monument aux morts est en train d’être mise au propre. Espérons que d’ici à samedi, tout sera prêt pour une belle fête lundi, dans la ville Capitale aux trois noms : Porto-Novo, Adjatchè, Hogbonou.

Kola PAQUI

Décision du gouvernement de célébrer la fête de l’indépendance à Cotonou : Ce que pensent des « Porto-Noviens »

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Jean Hounsinou alias « Solodja », président sous-section Prd 3e arrondissement :

« C’est l’Etat qui a pris cette décision, c’est le haut sommet, on ne peut que faire avec. Moi je ne sais pas dans quel pays nous sommes? On laisse la capitale, là où l’indépendance a été proclamée pour la première fois pour aller fêter ailleurs. L’exercice du pouvoir a peut être ses réalités. C’est peut être ces réalités qui ont conduit à cette décision de fêter l’indépendance à Cotonou ... Cela veut dire que les gens ont toujours en idée d’arriérer la ville de Porto-Novo, si non comment comprendre que le chef de l’Etat puisse laisser la capitale pour célébrer l’événement ailleurs. Ça veut dire que Porto-Novo va continuer par subir le même sort comme au temps de l’ancien régime ? Rien n’est donc rompu, c’est de l’irrigation, l’eau coule toujours. On n’est à Porto-Novo, on est serein, on fera la fête avec nos maigres moyens. Après la fête, on aura les informations qui ont amené le gouvernement à décider de la ville de Cotonou pour abriter les manifestations entrant dans le cadre de la commémoration de l’accession du Bénin à la souveraineté internationale ».

Iréné Sèmako Dazan, opérateur économique :

« Je pense que le président de la République et son gouvernement savent ce qu’ils font. Pour moi, le président Talon est un leader et le leader est celui qui sait ce qu’il doit faire pour que ça marche pour la troupe... Si le président de la République et son gouvernement ont décidé de célébrer cette fête, la première de son mandat à Cotonou, il doit y avoir des raisons bien fondées. C’est une initiative qu’on doit accompagner. Ce qui reste, Porto-Novo ne va pas rester sans célébrer à sa manière cette Fête. J’invite les autorités à prendre les dispositions pour que les populations de la ville de Porto-Novo fêtent même si celle officielle doit se faire à Cotonou ».

Propos recueillis par Kola PAQUI

Suppression de la session de rattrapage à l’UAC : Parfait Houangni interpelle le gouvernement

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Parfait-Houangni

Par une question orale avec débat, le député Parfait Houangni a interpellé le gouvernement à se prononcer sur la crise causée par la suppression de la session de rattrapage à l’Université d’Abomey-Calavi (UAC). Ainsi, par cette question orale, la représentation nationale connaîtra les vrais motifs des violences orchestrées par les étudiants depuis un certain temps sur le campus universitaire. L’honorable Houangni est parti du constat qu’il n’y a souvent d’année scolaire sur le campus universitaire sans violence. Pour ce dernier il faut que cela prenne fin.

Kola PAQUI (Br Ouéné-Plateau)

Lire la question orale

La guerre contre la suppression ou non de la seconde session à l’Université d’Abomey-Calavi dure et perdure depuis des années. En effet, les mouvements de protestation reprennent chaque année sur le même sujet et paralysent les activités académiques. Le campus militarisé, des violences perpétrées, les résidences saccagées, des motos volées, des pertes en vies humaines aussi bien dans le rang des étudiants que celui des forces de l’ordre. Tel est le triste bilan qui se dresse tous les ans. Cependant, la crise est loin de connaître son épilogue. Chaque année, ce n’est qu’à l’issu des mouvements de débrayage que les autorités rectorales lâchent du lest.


         Pour justifier ce passage forcée à la session unique, d’aucuns évoquent le système Lmd qui est mis en œuvre sans les moyens humains et matériels nécessaires, et consolidés par ailleurs par la gratuité des inscriptions universitaires déclarée par le gouvernement de Boni Yayi. Mais à en croire le recteur de l’université, la décision n’y est pas forcément liée. La vraie raison, selon lui, est plutôt le problème d’effectif pléthorique des étudiants à la Faculté des lettres, arts et sciences humaines (Flash).


          Pour résoudre la crise, l’ex-chef de l’Etat avait prévu un séminaire sur le système LMD, qui devait se tenir en octobre 2015. Malheureusement, ledit séminaire n’a pas eu lieu avant son départ du pouvoir. Et la scène a repris cette fin d’année universitaire 2015-2016 avec les mêmes mouvements des étudiants qui conçoivent mal l’adoption d’une session unique. Dans ce nouvel élan de gouvernance politique de notre pays, je voudrais prier le gouvernement de fournir à la représentation nationale, les éléments de réponses aux questions ci-après :
1)       Quelles sont les motivations réelles de l’institution de la session unique à l’université ?
2)       Les autorités en charge de l’enseignement supérieur ont-elles analysé les contours et la portée de cette décision ?
3)       Comment comptez-vous gérer les échecs massifs inhérents à une session unique à l’université ?
4)       Pourquoi opter pour un passage en force avec toutes les conséquences dramatiques que cela engendre tous les ans à l’université ?
5)       L’institution de la session unique est-elle une nécessité impérieuse ?
6)       Comment le gouvernement envisage-t-il régler définitivement cette crise afin d’instaurer un climat paisible et favorable aux études à l’Uac ?
7)     Que peut-on retenir de la gratuite des inscriptions à l’Université au-delà, de la cherté des coûts de formation des Masters (environ 700.000 FCFA) ?
8)     Quelle gestion peut-on attendre des centres universitaires créés tous azimuts sans moyens humains nécessaires notamment les enseignants et les infrastructures adéquates ?
9)      Quelle nouvelle politique le gouvernement entend t-il mettre en place dans le domaine de l’enseignement supérieur aux fins de concrétiser sa volonté de reformer le système éducatif ?

Porto-Novo, le 25 juillet 2016

Parfait HOUANGNI

Fonctionnement de l’administration de l’ENS de Natitingou : Le Synepas-Bénin relève des difficultés majeures

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formation

Le Syndicat National des Enseignants et personnels Administratifs du Secondaire du Bénin (SYNEPAS-Bénin) a dépêché une délégation auprès des autorités de L’Ecole normale supérieure (ENS) de Natitingou pour s’enquérir des difficultés qui entravent la délibération des résultats de la cohorte 4, la prise des décisions d’admission définitive et la délivrance de diplôme au profit des stagiaires des cohortes 3, 5 et 7, l’organisation de la soutenance pour les stagiaires de la cohorte 6 et enfin l’examen de rattrapage pour tous les stagiaires, toute cohorte confondue, qui n’ont pas validé leur formation. L’ENS a fait part des difficultés auxquelles elle est confrontée et qui justifient selon elle le retard constaté. On peut citer entre autre : 1- La non concordance entre cohorte sur l’arrêté de mise en formation et diplôme au contrat ; 2- Le temps mis par l’Université d’Abomey-Calavi pour authentifier les diplômes à l’entrée de l’ENS ; 3- L’imprécision qui caractérise la demande de réclamation de certains stagiaires surtout ceux qui ont fait des compositions dans différentes cohortes ; 4- L’effectif important des stagiaires des cohortes 4 et 6 ; On peut retenir de cette séance de travail que : 1- La soutenance des stagiaires de la cohorte 6 aura lieu à partir de 15 août 2016 sur trois sites. Le site du Lycée Mathieu Bouké pour les stagiaires des départements de l’Atacora, de la Donga, du Borgou et de l’Alibori ; le site du Lycée Technique de Bohicon pour les stagiaires des départements de l’Ouémé, du Plateau, de l’Atlantique, du Littoral, des Collines et du Zou et enfin le site du CEG1 de Lokossa pour les stagiaires des départements du Mono et du Couffo. 2- Les décisions d’admission définitive des cohortes 3, 5 et 7 sont élaborées et sont actuellement au contrôle. Les stagiaires des cohortes 4 et 5 auront soit un BAPET ou un CAPET signés par le recteur de l’Université de Parakou. 3- Les décisions d’admission définitives des stagiaires ayant fait leur BAPES ou leur CAPES sur fonds propre avant la mise en formation officielle seront signées avant la fin des vacances. 4- La situation des stagiaires titulaires de maîtrise ou licence professionnelle en Biochimie, Biotechnologie…..est restée sans issue favorable car ENS estime qu’ils devraient évoluer en cohorte 4 ou cohorte 5 et non en cohorte 1 ou 2. Et en plus, l’affaire serait devant la justice et l’ENS attend le verdict. 5- Pour les examens de rattrapage, les bailleurs de fonds exigent une reprise des cours académiques avant l’organisation des examens écrits. Par ailleurs, il est à noter que la délibération de la cohorte 4 a démarré ce lundi 25/07/16 à Natitingou. La décision d’admission définitive des stagiaires de la cohorte 4 sera signée en même temps que celles des cohortes 3, 5 et 7 et ce avant la fin des vacances. En tout état de cause, l’ENS de Natitingou s’engage à finir définitivement la formation des stagiaires contractuels de la promotion 2008 avant la fin des vacances 2017.

A.B


Projet Média-Dév/ Système éducatif au Bénin : “La Croix du Bénin“ décrypte les dysfonctionnements

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(Les facettes trompeuses de la gratuité de l’école mises sur tapis)
Les résultats de l’enquête réalisée par le journal « La Croix du Bénin » sur les dysfonctionnements du système éducatif béninois ont été portés à la connaissance du public hier, mercredi 27 juillet 2016. Réalisée par l’Abbé Crépin Magloire Acakpovi, dans le cadre du projet « Médias pour le développement » ou « Média-Dév »,  l’investigation a permis de cerner les causes profondes de l’échec du système éducatif et les facettes trompeuses de la gratuité de l’école.

« Etat alarmant du système éducatif béninois : les causes profondes d’un échec », c’est la titraille du dossier réalisé par l’Abbé Crépin Magloire Acakpovi et qui fait la lumière sur les réels dysfonctionnements du système. Une enquête faisant partie intégrante du projet Média-Dév financé par Osiwa et dont le but est de promouvoir la bonne gouvernance et la consolidation de la démocratie à travers le journalisme d’investigation. La présente production, dont l’importance n’est plus à démontrer au regard des échecs massifs aux derniers examens scolaires, aborde les questions relatives au Nouveau programme d’études, la gratuité de l’école, les effectifs pléthoriques des élèves, la baisse de la qualité de l’éducation, l’insuffisance des infrastructures de qualité…Selon les résultats de l’enquête, outre le nouveau programme d’études, plusieurs raisons justifient la descente progressive aux enfers de l’éducation nationale. Il s’agit surtout de la gratuité de l’école dont la gestion n’a fait qu’aggraver les dysfonctionnements. Certes, la mesure rend l’accès à l’enseignement universel et obligatoire mais la cherté de la vie restreint et contredit socialement cet accès. La ruée soudaine née de la mesure et sa gestion improvisée n’a pu combler les attentes. Les effectifs explosent mais il y a un déficit criard d’infrastructures adéquates, de manuels didactiques et d’enseignants pour accueillir et former les enfants.  Les établissements sont, du coup, confrontés à de sérieux problèmes  dont le retard ou l’absence des subventions de l’Etat. Toute chose qui démontre qu’il s’agirait d’une décision populiste et politicienne.  Le soutien de l’Etat aux écoles et collèges privés, les agréments et autorisations d’ouverture sont autant de questions abordées dans ce dossier.

Aziz BADAROU

Baccalauréat 2016 : Les 25 établissements qui ont réalisé un taux de 00%

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La Direction de l’office du baccalauréat (Dob) a dévoilé les statistiques des résultats du Bac 2016. Selon les différentes statistiques publiées, 25 établissements d’enseignement secondaire ayant présenté des candidats à l’examen du Bac 2016 ont réalisé un taux de réussite de 00%. Notons que l’année dernière, 26 établissements s’étaient retrouvés dans la même situation. Il faut rappeler que cette année, le taux d’admissibilité est de 30,14% et la plus forte moyenne est de 17,77% alors que l’année dernière (2015), le taux d’admissibilité était 34% et la meilleure moyenne est 18,54.

A.B

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Invité sur la radio nationale hier : Léhady Soglo annonce les couleurs d’une belle fête du 1er Août

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Le Maire de la ville de Cotonou Léhady Vinagnon Soglo était hier,mercredi, en direct sur la radio nationale. Invitée de l’émission interactive « Nos communes en question » de l’Office de Radiodiffusion et Télévision du Bénin, l’autorité communale est allée expliquer à l’opinion publique les mesures prises par la municipalité pour permettre à la ville de Cotonou d’accueillir dignement les manifestations officielles marquant la fête du 1er Août 2016. Au cours des 45 minutes d’échanges, le premier citoyen de Cotonou a expliqué comment la Mairie s’active pour donner un éclat particulier à cet évènement. Ainsi, il a fait le tour d’horizon des dispositions pratiques et matérielles en cours pour offrir aux populations une très belle fête de l’accession du Bénin à la souveraineté internationale. Actualité oblige, les questions liées à la gestion des ordures ménagères, au transfert des compétences et des ressources notamment le marché Dantokpa et bien d’autres, ont été également passées au peigne fin.

S’agissant des préparatifs pour la fête de l’indépendance, le maire a rassuré les auditeurs que tout est mis en œuvre pour embellir la ville. Pour la propreté de la ville, la Mairie est en train d’expérimenter le nouveau mode de salubrité désigné sous le vocable « propreté intégrale ». Ce nouveau mécanisme est axé sur le désensablement (mécanisé et manuel), l’enlèvement des ordures ménagères et le curage des caniveaux.

Toujours dans le but de donner un visage nouveau et resplendissant à la ville, la municipalité a entrepris plusieurs actions telles que le dégagement des occupants anarchiques et illégaux sur les trottoirs, les terre-pleins centraux et les ouvrages d’assainissement. A toutes ces actions, le Maire a ajouté le pavoisement des rues, les signalisations (horizontales et verticales), la réhabilitation des places publiques, l’entretien des espaces verts, le déploiement des festifs, sans oublier le ravalement des façades des institutions installées sur le territoire de la ville. Pour l’édile de Cotonou, en dépit des restrictions budgétaires, la municipalité s’active pour offrir aux Cotonois une fête belle, sobre mais digne.  

La clarté, la concision, la précision et surtout la conviction qui ont caractérisé l’exposé du Maire ont suscité plusieurs interventions des auditeurs qui ont salué, félicité et encouragé ses actions à la tête de Cotonou. Séduits par sa vision, certains intervenants ont fait  des plaidoyers à l’endroit de l’Etat central en vue d’un accompagnement sincère et constant aux actions de l’autorité communale.

L’épineuse question de transfert de compétences et de ressources notamment le marché Dantokpa à la commune de Cotonou est revenue au cœur des interventions des auditeurs. En effet, ils ont invité le gouvernement Talon qui prône la rupture à marquer la différence avec les régimes précédents en donnant plus de moyens à la municipalité de Cotonou.
Répondant à certaines préoccupations, Léhady Vinagnon Sogloa rassuré les uns et les autres que les travaux de nettoyage et d’embellissement seront permanents dans la ville, même au-delà du 1er Août. Pour finir, l’autorité municipale  n’a pas manqué de souhaiter, par anticipation, une très bonne fête de l’indépendance à tous ses administrés.
Il convient de noter que le passage du Maire sur la chaine nationale a été une belle réussite.  

M.M

Supposé mauvaise gestion de la filière des véhicules d’occasion : Plusieurs entreprises épinglées par le rapport d’audit

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Herve-Hehomey

Suite à l’étude du  rapportde la mission d’audit commanditée par le gouvernement, sur la gestion de la filière de véhicules d’occasion par le conseil des ministres en sa séance du mercredi 27 juillet 2016, le ministre des infrastructures et des Transports, Hervé Hêhomey,a tenu un point de presse hier, jeudi 28 juillet 2016 à son cabinet. Il était question pour le ministre, de présenter les conclusions de cerapport aux professionnels des médias du Bénin.

Selon lesconclusions du rapportprésenté par le Ministre, une dizaine de sociétés sont indexées et se retrouvent ainsi dans le collimateur de la justice. Il s’agit de ETRA-BTP, CHAYO sarl, EPS sarl, GEPS sarl, ALIMOS et FILS, GIE parcs d’accueil zone Sud, GTTB-TRAVCO, LAYE LOGIN GIE, Société OTRAM sa, ADEOTI sarl, FIFTY FIFTY ASS EXCHANGE.

Des irrégularités dans la gestion

Les irrégularités relevées dans le rapport concernent les écarts importants sur le nombre de véhicules déclarés et les virements effectués par la Ségub et ceux mutés sur les compte du trésor, ainsi que les payements irréguliers effectués au profit de divers opérateurs de la filière par surévaluation de la prestation. En effet, à en croire le ministre, sur la base des données fournies par la Ségub, le montant total reversé sur la période de mars 2012 à avril 2016, par l’ensemble des prestataires impliqués  dans la filière de véhicules d’occasion en transit est évalué à plus de 149. 306 000 Fcfa. Cependant, L’audit de ces activités a révélé de nombreux dysfonctionnements dans l’organisation de la filière de la gestion des redevances d’escorte. Ainsi selon les conclusions du rapport,  la minoration des frais d’enlèvement par défaut de respect de la valeur minimale en douane fixée pour les véhicules d’occasion en transit a généré un moins perçu, de 1.216.057.544 FCFApour l’Etat. Le rapport a révélé par ailleurs des payements irréguliers au profit de divers opérateurs de la filière par surévaluation de la prestation, les payements effectués à certains opérateurs, sans aucun document justifiant leur prestations et le prélèvement irrégulier par facturation sur le Bordereau de frais unique (Bfu), d’un montant additionnel de 10 000 francs, au titre du guichet unique des opérations du commerce extérieur (Gurce). L’absence de dispositif adéquat pouvant rendre compte en toute transparence de la gestion des fonds relatifs à l’escorte des véhicules d’occasion pour le compte du trésor public, le défaut d’ouverture d’un compte bancaire dédié aux recettes liées à la filière véhicules d’occasionsont également constatés a cours de l’audit.

Selon les propos du ministre des Infrastructures et des transports, toutes les entreprises interpelées ont reconnu les montants encaissées par elle sur la période, à l’exception de la société BETRA-BTP, qui a encaissé 14,312 milliards FCFA. Hervé Hêhomey entend poursuivre l’assainissement du secteur avec d’autres missions d’audit.

Thomas AZANMASSO

Audience à la Préfecture de l’Ouémé : Le ministre Karimou Salimane reçu par le préfet Apithy Joachim

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Karimou-Salimane

Le Ministre de l’enseignement maternel et primaire Karimou Salimane a rendu ce jeudi 28 juillet 2016, une visite de courtoisie et de travail au préfet du département de l’Ouémé Apithy Joachim. Les deux personnalités, dans une ambiance très conviviale, ont échangé sur des sujets de préoccupations majeures en relation avec « l’école » et concernant le fonctionnement des deux institutions.    

Kola PAQUI (Br Ooémé Platea)

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